Ilan sur le départ

En stage au Chambon-sur-Lignon, le Brésilien revient sur sa situation délicate au sein du club









Incontournable en début de saison dernière à la pointe de l’attaque stéphanoise, Ilan, s’est vu peu à peu privé de temps de jeu suite au replacement tactique de Pascal Feindouno derrière Gomis. À l’aube d’une nouvelle saison, le joueur brésilien de l’ASSE espère revenir dans les petits papiers de l’entraîneur pour ne pas revivre la fin de saison dernière. Entretien.
>> Comment se passe ce premier stage ?
Il n’y a pas de souci, tout se passe bien. Nous faisons de bonnes séances et nous préparons toute la base physique pour la saison. C’est dur car nous ne jouons pas beaucoup au ballon mais c’est indispensable. En plus, les conditions sont bonnes.
>> Votre fin de saison a été assez compliquée avec un faible temps de jeu. Dans quel état d’esprit abordez-vous cette reprise ?
Je suis là avec l’effectif. Ma tête est là. Il me reste deux ans de contrat. Je me sens bien dans le groupe. Ma situation n’est pas idéale mais je reste concentré sur le travail physique, ça sert toujours. On ne sait pas ce qui se passera le lendemain.
>>Justement, on parle de vous sur le marché des transferts, à Monaco par exemple. Avez-vous reçu des propositions ?
Je n’ai aucun contact avec personne. Les médias parlent beaucoup, de Monaco, d’autres clubs. Mais personne ne m’a appelé. Aujourd’hui, c’est compliqué mais je répète que je suis bien ici.
>> Quels clubs pourraient vous intéresser ?
En France, c’est difficile. L’ASSE est un très bon club, on vient de se qualifier pour la coupe d’Europe, ce que tout le monde attendait depuis longtemps. C’est une grande fête pour les supporters, pour les joueurs, pour les dirigeants. Il y a peu de clubs en France qui vivent ça. Je n’ai pas d’autres pistes en France, mais il y a peut-être l’étranger.
>>Comment vivez-vous l’arrivée de nouveaux attaquants, tels que Sébastien Grax ?
C’est le choix des dirigeants par rapport aux postes, aux nombreux matchs que nous allons devoir jouer avec la coupe d’Europe. Je ne dis rien contre le choix des dirigeants. Je devrai gagner ma place.
>>Avez-vous déjà vécu une telle situation au cours de votre carrière ?
Quand je jouais au Brésil, j’avais vécu un mois, un mois et demi difficile , où je ne jouais plus beaucoup. Là, on peut dire que ça fait une demie-saison, c’est beaucoup plus compliqué. Mais ça peut arriver dans une carrière. Je ne suis pas vraiment inquiet, je travaille avec le groupe, l’ambiance est bonne, tout va bien.
>>Lors du dernier match de la saison contre l’AS Monaco, il y a eu un conflit autour de votre entrée en jeu à une dizaine de minutes de la fin du temps règlementaire. Que s’est-il passé exactement ?
À ce sujet, je tiens à dire que tous les médias ont été de mauvaise foi car je me suis déjà expliqué sur ce problème. L’entraîneur m’a demandé si je voulais entrer en jeu et j’ai dit non. On ne peut pas dire que j’ai refusé de rentrer car j’avais le choix.
>> Vos rapports avec Laurent Roussey se sont-ils apaisés depuis ?
Nous n’avons pas reparlé de ça et nous entretenons des relations professionnelles.
>> Avez-vous parler de votre situation avec les dirigeants ?
Non, je n’ai pas eu de discussion avec le coach. Je travaille du mieux possible et je verrai au début de la saison.